Divergence cognitive

Penser autrement, ressentir les couleurs, voir les sons…

La différence mentale, n’est en rien un handicap, au contraire, c’est une autre façon de penser, elle restera toujours une richesse.

Mais elle suscite bon nombres d’interrogations, et s’accompagne de bien des maux, elle vulnérabilise et fragilise l’individu.

Trouver un équilibre de vie, ne pas sombrer dans l’immense solitude intérieure

L’humanité n’est elle pas une affaire de regard vers l’autre.

Amour, Désirs

Nous libérer d’une solitude existentielle, acquérir une sécurité affective, trouver la source de cet isolement affectif du nous, par l’accomplissement de nos désirs communs.

Le désir, vecteur d’émotions, de pulsions doit se cultiver par l’érotisme de nos fantasmes, empêchant par l’inattendu et la surprise, son érosion.

L’amour fonctionne dans la sécurité, il nous glisse vers la complaisance et réclame la proximité de l’autre.

Confiscation d’un présent

Notre mode de vie nous oblige à l’accélération.

Cette vitesse a un côté addictif indéniable, elle nous fait sortir du présent et nous donne un sentiment de puissance.

C’est oublier que la prise de conscience de nos émotions présentes est une ascèse et permet la resynchronisation du corps et de l’esprit.

Trouver dans le présent un soulagement, un ancrage pour mettre notre esprit au diapason, en harmonie avec notre corps.

Ne laissons pas nos états d’âme subsumer les situations frustrantes , adoptons la pleine conscience

Être soi

Il y a quelque chose d’éprouvant à perdre ses certitudes.

N’est il pas plus aisé de reconnaître les erreurs des autres, que de connaître les nôtres.

L’instance qui nous permet cette analyse de soi, est la pensée…

Mensonges à soit même, car nul vérité ne nous appartient, et ses affirmations péremptoires ne sont que vanité.

Il nous faut nous délester de nos illusions, être soi est inutile

Affronter ses manquements, accepter ses limites, c’est être transparent avec soi même.

Le somme nous ??

Incertitude

Comment vivre avec cette peur du temps qui passe et dont on n’a plus d’emprise.

On pensait gérer, prévoir, anticiper et soudain l’incertitude prévôt.

L’illusion d’un monde programmé, programmable nous a fait perdre la notion d’incertitude.

La vie est une incertitude et vouloir anticiper notre quotidien par des artifices est un leurre

Mais, ne pouvoir réduire l’incertitude à zéro, n’est pas une certitude ??.

Contagion émotionnelle

L’incertitude de l’autre, celui qui devient potentiellement dangereux, dont on ne peut plus se connecter visuellement, faute à une pièce de tissu.

Comment contenir l’angoisse, faire le déni et vivre, au risque d’y laisser la vie.

Ou plonger dans un délire obsessionnel, le regard embué derrière nos masques, les mains décapées.

Cette ambiguïté est une expérience inédite, un vertige relationnel qui accentue l’intolérance.

L’autre

Cet inconnu, cet étranger , cet autre qui, par effet de miroir nous renvoie à notre part obscure.

Malgré notre désir de vivre en harmonie avec eux, ces autres ne nous correspondent pas parce que nous ne les connaissons pas, et la peur de la différence va à l’encontre de notre désir du semblable.

Reconnaître que nous avons tous des préjugés, est la seule façon de les dépasser.

L’autre, c’est aussi nous.

Partage

Que les joies du couple sont bénéfiques pour l’âme.

Le partage du quotidien, les hésitations communes, les choix partagés, que d’heureux instants avec L.

Le passé si douloureux, laisse la place à un avenir prometteur.

Les doutes, les craintes, s’estompent sous l’influence de ce rayonnement ô combien salutaire.

La souffrance du passé, laisse la place aux espoirs de l’avenir.

L’intensité d’une rencontre, est elle la base même du bonheur à deux ??

Ce bonheur n’est pas le mirage des traumatismes d’un lourd passé, mais bien une réalité partagée au quotidien.

l’indisponible.

Paradoxe que cette expérience de l’indisponible !!

Avoir l’assurance de tout avoir , sans rien posséder vraiment.

Dire oui au bonheur, c’est aussi admettre le malheur

Admettre cet antagonisme, c’est comprendre que les choses nous dépassent et qu’elles sont inaccessibles

Le bonheur d’une note de musique, le sourire d’un enfant, un fabuleux paysage, nous transportent de joie, mais par là même nous échappent dès qu’on veut les contrôler et qu’ils deviennent inaccessibles

La sagesse extrême serait d’accepter cet état de fait et de s’émanciper des émotions négatives de la propriété.