Les réseaux sociaux, école de la lâcheté.
Véhiculer une idée, même fausse, retranché derrière son clavier est le paroxysme de cette lâcheté numérique.
L’absence de visage, et par conséquent de réciprocité permet de s’indigner sans risques, sans confrontation directe.
C’est dans la rencontre physique de l’autre que l’on fait l’expérience de sa propre vulnérabilité.
Insulter une personne dans la rue, c’est prendre le risque qu’elle ne rétorque et qu’elle serre le poing.
Sur la toile, la honte de nos débordements reste anonyme.
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