Le Net, pas très net

Les réseaux sociaux, école de la lâcheté.

Véhiculer une idée, même fausse, retranché derrière son clavier est le paroxysme de cette lâcheté numérique.

L’absence de visage, et par conséquent de réciprocité permet de s’indigner sans risques, sans confrontation directe.

C’est dans la rencontre physique de l’autre que l’on fait l’expérience de sa propre vulnérabilité.

Insulter une personne dans la rue, c’est prendre le risque qu’elle ne rétorque et qu’elle serre le poing.

Sur la toile, la honte de nos débordements reste anonyme.

Faux besoins

Se libérer de nos adhérences psychologiques

La jungle des tentations pollue notre quotidien


La multitude d’options est en réalité un accélérateur d’anxiété et de frustration.

Sachons identifier nos priorités pour simplifier nos pensées.

On rumine le passé et anticipe l’avenir, oubliant de vivre le présent.

Définissons notre essentiel, retrouvons la vitalité de nos envies.

Motivation à la résilience

Nos besoins les plus fondamentaux sont physiologiques.

Puis vient l’aspect sécuritaire et la préservation de notre environnement.

Enfin, l’appartenance, le besoin de reconnaissance, d’amour.

L’estime que l’on s’octroie est tributaire du regard des autres, mais la hiérarchisation des éléments que l’on imagine en notre faveur est liée à des facteurs autres.

En cette période hautement critique de notre bien être, les fondamentaux sont bousculés, les besoins primaires deviennent prioritaires.

Qu’en est il du domaine spirituel??!..

Nuance

Analyse d’une réalité où tout n’est pas adamantine.

La nuance est essentielle, mais induit elle l’accord ou favorise t’elle la division.

Peut on tergiverser et être affirmatif, au point de l’erreur.

Nullement, rien n’est immuable, immobile, et tel un cours d’eau qui se joue des obstacles, nous sommes dans un univers où tout change évolue.

Un point de vue ferme, trop tranché ne peut être qu’issu d’une forme d’ignorance, voir d’arrogance.

Plaidoyer pour la nuance.

Étrangement, le mal que l’on nous fait nous est bénéfique.

Nous sommes une composition de nuances, et ce que nous sommes, nous le sommes devenus.

Est ce que penser en nuances serait une erreur ?.

Analyser la contradiction de notre personnalité ne nous pénalise pas pour autant.

Avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître l’étendue de notre ignorance, laissant place au doute et à l’incertitude.

Dialogue de sourd

Comment ne pas vouloir user de réthorique devant cet individu qui se targue de tout connaître sur un sujet qui bien souvent lui échappe.

Les arguments ne nous manquent pas, mais la bêtise de notre interlocuteur, nous sidère

à tel point que les mots s’entrechoquent et que notre bouche ne peut qu’exprimer des onomatopées.

Le sens du dialogue nous échappe et en finalité, nous sommes contraints d’abandonner ce dialogue de sourd.