Agir, oui mais !!

Comment savoir de manière irréfutable que nous avons fait le bon choix, que notre processus de raisonnement est juste.

Le bien fondé d’une décision, n’appartient pas toujours à une logique salutaire, qui, conformément à la pensée générale aurai toujours des effets positifs.

Est ce que la justification de nos décisions, est liée à des principes de loi morale uniquement, excusant ainsi ses conséquences imprévisibles.

L’intention détermine t’elle la valeur morale de nos actions, alors que l’on ne peut-être sûr que les conséquences souhaitées seront bénéfiques.

Il ne suffit pas de suivre nos principes moraux pour être sûr d’avoir bien agi, tant la conception du bien et du mal reste toute subjective parfois.

Exilé

Changer de milieu confine à la trahison de soi, voir des autres lorsque la réussite nous ouvre les bras.

Culpabilité, sentiments mitigés d’illégitimité, voir d’imposture face à ceux qui restent.

Bien souvent, le retour vers eux est synonyme de gêne réciproque, le transfuge, devient ce héros qui pourtant, est dans l’impossibilité de s’estimer à sa juste valeur, tant il doit gérer les conflits intérieurs que génèrent son retour.

La honte d’avoir eu honte de ses géniteurs, de ce milieu social dans lequel il ne se reconnaît pas.

Mais comment trouver sa place ailleurs, sans s’éloigner des valeurs qui nous ont nourris. Adhérer à d’autre codes, d’autres schémas de pensées, creuse irrémédiablement un fossé et nous fait paraître bien arrogant face à eux.

Interpréter

Interpréter relève d’un doute sur le bien fondé de notre vision sur l’objet de cette interprétation.

Offrir un autre hypothèse, l’herméneute doit admettre la multitude d’option.

L’interprétation est elle une manière de dévoiler un autre sens à notre perception, ou serait-ce comme une révélation pour en dévoiler le sens caché.

Réflexion aporétique, car Il nous manque souvent la connaissance globale du sujet pour ce permettre l’analyse des nombreuses strates de signification.

Notre animalité

Nous ne sommes pas de purs esprits et notre survie démographique est tributaire de nos pulsions sexuelles, qui nous éloignent de notre humanité en tant qu’être supérieur.

Libérateur de nos tensions, le sexe occupe nos esprits bien plus que les plaisirs spirituels.

L’acte est le garant de la pérennité de la race et nous fait oublier nos angoisses existentielles.

Inconscience

Elle permet de nous déculpabiliser et nous démet d’un partie de notre libre arbitre, donc de notre liberté de choix conscient et indirectement de notre responsabilité.

L’inconscient serait-il la part sombre utile de notre mauvaise foi…

Notre comportement face à certaines situations, feignant la surprise, est il inconscient ou révélateur d’une conscience altérée dont nous ne pouvons nous en émanciper.

Penser le désir

Le désir est la condition préliminaire de toute jouissance, mais, avec la satisfaction de ce contentement, cesse le besoin .

Le manque, la privation, accentue ce besoin du désir insatisfait ou absent.

Focaliser sur ce que l’on ne peut atteindre ou ce que nous avons perdu, nous fait tendre vers cet objet dont la privation nous trouble l’âme.

Être désirant, c’est accepter que notre condition nous condamne à la souffrance du manque ou de l’insatisfaction.

Désirer le désir, c’est reconnaître la force de la vie en nous

Décider de Soi

Décider de Soi, c’est exister, c’est reconnaître sa condition et en accepter les contraintes et les responsabilités.

L’essence même de notre condition n’est pas écrite d’avance, nous naissons comme une page vierge, il nous appartient d’y écrire notre histoire, et ainsi, donner un sens à ces lignes de vie au risque, parfois de certaines fautes et ratures

Nous avons la liberté absolue de notre existence humaine, seul le temps qui nous ai imparti ne nous appartient pas.

Être

Toute prise de position, nous engage avec certitude à un dilemme aporique.

Nous ne pouvons douter de la matière, notre corps nous le rappelle souvent à travers les plaisirs et , ou douleurs ressenties.

Mais qu’en est-il de l’esprit, suffit-il de se poser la question, pour valider la certitude de son existence…

Les rapports entre l’âme et le corps posent problème, ils sous-entendent une interaction réciproque qui établirait un lien de cause à effet.

Être, serait donc l’expression d’une même réalité du corps et de l’esprit.

Égaux par nature, bien que

Car ce qui empêche de croire à une certaine égalité, reste la conception que chacun de nous à de sa propre sagesse .

Sagesse basée sur l’estime que l’on nous porte en rapport avec celle que l’on s’octroie.

Il reste donc évident que les hommes ont tendance à s’entre détruire, avec pour seul logique leur raison propre.

Mais, la guerre ne devrait pas exclure les droits des uns et des autres. Si l’on doit, à notre époque, valider une telle action, elle ne devrait exister que dans l’idée d’obtenir justice..

Quelle justice justifie les pleures d’enfants sous les bombes.