Errance Intérieur

Il est long le parcours à l’intérieur de soi.
Cheminer entre les âges, visiter son passé.
Redécouvrir les paysages qui nous ont servi de terrain de jeux.
Ces régions de désolation affective , ces collines de solitude, ces plaines de souffrance.
La solitude du marcheur est l’expérience de la fragilité du moment et l’apologie de la lenteur.
L’importance n’étant pas le but à atteindre, mais le chemin à parcourir.
Il faut du courage pour affronter l’anonymat de son passé, se fondre dans les tréfonds de son existence et revendiquer le droit à l’errance cérébrale.

Publié par Tribulations cérébrales d’un Saunterer solitaire

Pour le plaisir des Mots qui chassent les Maux

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