L’Inconnue

Comme les larmes viennent facilement dans ces moments de doute peuplés d’émotions, de pensées, d’images relatant de délicieuses soirées, de longs dialogues évocateurs de complicité, mais aucunement révélateurs de sentiments naissants,

Que ces instants paraissent difficiles, cette lutte contre les sanglots et les larmes, le souffle court, le mouchoir trop sollicité.

Se sentir coupable de ce manque, de cette culpabilité qui ronge l’esprit et qui amène son lot de remords, de regrets.

L’adagio à corde de Barber continue sa complainte et nous amène au plus profond d’un désarroi ravageur.

Se sentir faiblir des sentiments naissants, égoïste de vouloir être à ses côtés, de vouloir la chérir, la protéger, alors que je ne suis encore rien pour elle

Cette ignorance m’affaiblit et je vacille vers ce gouffre que représente mon existence . A quoi sert mon désir d’aimer, si ce n’est pour m’enfermer dans des émotions qui me retiennent prisonnier.

Le bonheur a-t-il un autre visage, et m’est il accessible ??. Je me perds dans cette culpabilité  et me noie dans cet océan de pensées destructives

Comment ai je fais pour survivre à tous ces événements dans mon passé et me sentir défaillir maintenant à l’écoute de cette musique dont les tonalités sont vibrées mon âme.

La nuit a recouvert la plaine et le ciel s’illustre  de ces étoiles. Il me tarde que le jour se lève, que la vie reprenne ses droits par l’agitation des obligations professionnelles, moyens de fuite par excellence.

Le temps passe, les mélodies ce suivent et résonnent dans cette pièce et mon esprit s’apaise. Vais-je pouvoir trouver le sommeil, passer une nuit sans anges, mais sans démons ??

Je laisse là ma feuille, qui au fil de mes pensées retrace mon état d’esprit.

Je suis fatigué, elle me manque, son rire, sa voix et j’imagine le reste.

Publié par Tribulations cérébrales d’un Saunterer solitaire

Pour le plaisir des Mots qui chassent les Maux

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