Accompagné par les mêmes mélodies depuis trop longtemps, je n’en n’apprécie pas moins leur présence.
Mon passé m’échappe, mon avenir me fuit et mon présent m’angoisse.
Le silence choisit …
Le seul son perceptible étant celui des oiseaux qui chantent le printemps,
Le murmure d’un cours d’eau cheminant entre les roches, qui reprend ses droits à la glace qui persiste à vouloir faire durée l’hiver.
Ce clapotis dont la mélodie ponctue, cette harmonie naturelle.
Le silence lié à la solitude, solitude choisie, qui m’enferme dans ce monde interne où chaque habitant, laisse la place à l’autre et s’efface, s’estompe comme la brume matinale sous l’assaut du jour qui se lève et ainsi dévoile le paysage.
Je suis en équilibre entre le passé et l’avenir, paralysé sur le fil du présent.
Fatigué par ces interminables heures à marcher dans ce dédale qu’est mon esprit.
Je marche le long des berges de mon passé, cherchant cette passerelle qui me mènera sur l’autre rive.
Copyright© 2020