La nuit a chassé le jour et la lune cherche à se faire valoir sous ces nuages qui voilent l’univers dans lequel je me noie.
Le doudouk verse sa plaidoirie sur cette souffrance de l’être solitaire.
Les lumières de la plaine scintillent et accompagnent dans leurs jeux, les bougies qui seules, m’accompagnent dans cette soirée.
Je contemple la plaine et me demande ??
Combien de personnes heureuses derrière ces lumières qui reflètent la vie
Combien d’âmes seules, laissent vagabonder leurs regards au lointain de leur quotidien, s’imaginant une vie.
La tonalité d’une mélodie aiguise notre sensibilité, et induit les larmes qui viennent se mélanger au whisky du soir..
Je l’imagine , là, silencieuse, son visage éclairée par la seule lueur de mon désir, le regard humide de bonheur, partageant ces mélodies qui soudainement deviendraient source de bonheur.