Chaque jour qui passe devrait nous amener à prendre conscience que le monde tel que connu fatigue, et que la fin est proche.
Devons nous adhérer à la collapsologie…??!.
Mais est ce vraiment la fin, nul ne peut le dire.
Toujours est-il que chaque piaillement d’oiseaux, chaque effluve de printemps, chaque reflet sur les montagnes avoisinantes, nous rappellent à la vie.
Nous ne profitons pas assez des instants qui nous sont donnés, nos priorités sont apparemment liées au superficiel, au détriment d’un présent au combien enrichissant.
Pourquoi ne pas se concentrer sur ces instants de bonheur que peuvent être le sourire d’un enfant, le regard usé d’un vieillard.
Nous souffrons d’une vie surfaite, alors que d’autres sentiments complexes devraient peupler nos pensées.
Notre société asservit les idéalistes.
Devons nous attendre de rejoindre les absents pour nous libérer, et être présent !!!.
Le poids de nos existences et ses manquements doivent ils nous étouffer ou au contraire nous inciter à une prise de conscience bénéfique.
Avons-nous encore le courage de vivre nos désirs ??.
La solitude serait elle une porte de sortie discrète, dans cette vie mouvementée où certains ne se reconnaissent plus.
La vie et son contraire s’ affrontent trop souvent, et, si en apparence nous nous en sortons vainqueurs, les cicatrices qui restent prouvent à elles seules l’intensité des combats intérieurs que se livrent le conscient et l’inconscient.
Et comme après chaque combat la fatigue enveloppe de son linceul le soldat qui risque de se faire entraîner sournoisement par la faucheuse sur le lac de son existence !
Je suis fatigué,