Non pas comme une douleur vive, mais plutôt comme une sensation qui vient du plus profond de soi, et qui s’amplifie avec le temps qui passe, sournoisement, inexorablement, et dont, malheureusement on s’accommode
Issue de vieux fantômes, d’un rejet de son enfance et/ou de son passé, issue de déchirements mal cicatrisés, d’un parcours jalonné de souffrance et dont chacune a laissé des traces et fassent resurgir l’espoir d’un point final.
Espérer au fil des jours, le point final de ces doutes, de ces angoisses, qui à travers l’amour que l’on cherche, nous ferait oublier ce monde intérieur, et que nous pourrions enfin chasser les démons qui hantent nos nuits, et les craintes qui peuplent nos vies.
S’apercevoir que nos vies sont un échec, sur bien des plans est une réflexion difficile à accepter est dont la prise de conscience et progressive et douloureuse.
De jour en jour les doutes s’installent, les angoisses d’un avenir des plus incertains nous hantent, les habitudes elles mêmes, apparentées souvent comme complicité en temps normal deviennent une lassitude.
L’asphyxie émotionnelle
Seule la délivrance apparaît au travers de nos pensées vagabondes.
On rêve, on extrapole, on espère, puis on redoute ces pensées, qui nous réchauffent le cœur, et nous font vivre dans l’imaginaire la vie qui nous fait défaut.
Le courage nous manque, pour emprunter les traces de nos pensées imaginaires et ainsi affirmer notre malaise de vivre, ou peut-être est ce la responsabilité que l’on a de respecter au delà de tous les engagements pris.