Le soleil enfin, décide d’être du voyage et chasse le brouillard matinal.
Et soudain au gré de ces rayons qui brillent sur ces paysages désertiques, tu chevilles à mes côtés.
Je marchais solitaire sur le flanc de cette colline à l’aube de ce nouveau jour et tu apparais à mes côtés.
Silencieux, passant de droite à gauche, me précédant d’un pas ou me suivant, tu disparais parfois dans les sous-bois pour resurgir avec les rayons de cette astre brillant et chaud.
Je te vois courber l’échine sous le poids de mon sac…comme moi te redresser dans les descentes, partageant ma peine avec ce silence dont j’avais tellement besoin.
Je ne te connais pas, et ne te connaitrai jamais, mais qu’importe !!
Nous avons beaucoup marché ensemble, et souvent je t’ai cherchée, t’appelant parfois..
Jamais tu ne m’a répondu et telle une ombre tu as disparu,