Le fil de mes pensées se joint au fil de l’eau, le long de ce fleuve qui se partage.
Ces heures de marche propices à la réflexion, apologie de la lenteur, qui comme un sédatif, annihilent les pensées, les tempères, les canalisent et nous permet de relativiser.
Entreprendre une longue marche pour oublier.
Cette régularité des pas rythme les battements du coeur et nous permet un semblant de sérénité.
Partir, lâcher prise le temps d’un périple, ne pas penser au retour…..
Comme il est bon de marcher.
Comme il est bon de ne plus penser !!!