Je vol au dessus de ces vies insouciantes qui en bas s’agitent à leur quotidien, sans se douter que dans les airs, des gens passent, dorment, espèrent et angoissent.
Nous sommes imperméables aux vies alentours, un regard superficiel vers eux, et l’on retourne dans notre monde, égoïstement.
Combien de gens autour de moi souffrent, de ses tourments qui perturbent nos vies au point de vouloir que l’avion tombe…
Je vole, mais mes réflexions sont bien terre à terre
La marche en solitaire est vraiment l’expérience de la fragilité, elle exacerbe la sensibilité du marcheur.
Fragilité émotionnelle, tant la marche, par la monotonie des pas, induit la pensée
et nous oblige à la réflexion.
Fragilité physique, qui permet la rencontre avec les éléments, et la perception de son corps, tel un intensificateur de présence.