Un long parcours à l’intérieur de soi.
Cheminer entre les âges, visiter son passé.
Redécouvrir les paysages qui nous ont servi de terrain de jeux.
Ces régions de souffrance,
Ces collines de joie
Ces plaines de pleurs
Lors d’une marche, on prend conscience de l’existence et la consistance des choses.
L’odeur, la lumière les animaux…la vie.
La solitude du marcheur est l’expérience de la fragilité du moment.
Il me plait de me fondre dans l’anonymat des sentiers et je pourrais continuer pour l’éternité, tant je me sens libre.